Selon vos recherches, vous pouvez lire qu’il est possible de faire appel à un VC si la banque refuse un prêt au moment où vous avez besoin d’un levier pour financer votre développement. Ce n’est pas tout à fait vrai.
Entre les années 2015 et 2021, il y a eu un effet d’emballement grâce à l’émergence des startups en France, soutenu par la French Tech. Les VC, bien que le risque soit avéré, prennent des précautions en s’appuyant sur une méthodologie et sur des preuves que votre activité a une vraie traction du marché.
♦ Le screening
Les VC analysent les startups qui candidatent ou qu’ils repèrent, sur la base d’une viabilité financière et du potentiel de croissance. Il important par conséquent de fournir un dossier solide et réaliste.
♦ La due diligence
C’est une étape qui évalue l’intégralité de l’activité de la startup, les étapes franchies (MVP, les produits et services proposés, les premiers clients, le premier chiffre d’affaires, l’historique financier, le business model, la concurrence sur le marché, l’équipe fondatrice (un élément essentiel), l’équipe des collaborateurs.
♦ La lettre d’intention
Elle est transmise par le VC à la startup à la fin de la due diligence, si la conclusion du fonds est favorable. Elle détaille les modalités de l’investissement : le montant investi, le montant de la prise de participation au capital, les engagements mutuels, la nature de l’intervention en capital risque (actions ordinaires ou à dividende prioritaire, actions assorties de bons de souscription d’actions, ou avances en compte courant d’associé).
♦ Le closing
Cette étape finaliste l’investissement et représente l’arrivée du financement dans les comptes de la startup.
♦ La sortie
L’objectif des VC est de revendre leur participation en réalisant une plus-value sous 5 à 7 ans.
Lever des fonds avec des VC peut vous obliger à prendre une trajectoire permettant à votre startup de se faire racheter plusieurs centaines de millions d’euros, le tout dans un horizon inférieur à 10 ans.