Tour d’horizon sur les investisseurs

Tour d’horizon sur les investisseurs

Tour d’horizon sur les investisseurs

Une fois le lancement de sa startup réussi, pour passer à l’échelle (soit un déploiement au national, à l’international, avec des besoins de recrutement, de marketing), des financements sont nécessaires. Recourir à la dilution de son capital par l’entrée d’investisseurs peut être la solution pour éviter l’endettement.

Il existe plus de 400 fonds en France et il est difficile de trouver le fonds d’investissement qui peut correspondre à son activité et à la phase de son développement.

Venture Capital vs Private Equity

Le Capital Risque (en anglais : Venture Capital, ou VC), est un financement privé utilisé par les startups pour augmenter leurs fonds propres sans passer par l’endettement.

La différence entre le Venture Capital et le Private Equity se situe par la taille des startups et leur phase de développement

Les VC investissent généralement dans des startups en phase d’amorçage alors que le Private Equity est plus tourné par les startups dont la croissance est établie. Si bien le que le niveau de risque est plus élevé pour les VC mais les rendements potentiels plus importants. PAr conséquent, ils sont attentifs au fort potentiel de croissance des startups.

Enfin, les VC restent minoritaires dans leur participation au capital d’une startup.

Généralement, les VC sont tournées vers l’innovation technologique. Toutefois, nous constatons ces dernières années un intérêt croissant vers les startups à impact sociétal et environnemental.

Qu'est-ce qu'un VC

Le VC est un produit d’investissement qui permet d’entrer au capital d’une startup non cotée, abondé par des produits financiers ou mis en œuvre par une société de gestion, agréée par l’Autorité des marches financiers (AMF).

On distingue ainsi une société de capital risque, un fonds commun de placement à risque (FCPR), un fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI), un fonds d’investissement de proximité (FIP).

C’est ainsi qu’on va trouver plusieurs types de fonds d’investissement VC en France.

Les fonds nationaux publics

Bpifrance Investissement représente une des plus importantes sociétés de gestion en France avec 52 Mds € d’actifs sous gestion dont 14 Mds € gérés pour compte de tiers, près de 300 investisseurs professionnels, et un fort ancrage dans les territoires avec 25 implantations régionales.  

Les fonds nationaux privés

Ils sont pour la plupart rassemblés dans l’association France Invest, organisation professionnelle qui représente plus de 450 sociétés de gestion françaises et près de 200 sociétés de conseil. Ils mettent à la disposition des startups à la recherche de VC un annuaire des membres dont l’accès est payant.

Serena qui est un VC important en France a publié la liste des VC en France, accessible via une inscription gratuite.

Les fonds régionaux ou interrégionaux

Ce sont des véhicules dont les investissements sont réservés aux startups de leur région. ils réunissent des souscripteurs publics (la Région, Bpifrance) et des souscripteurs privés pour investir dans des startups, PME et ETI, sur des durées plutôt longues, tout en prenant un risque financier.

C’est le cas de la Région Sud, avec Région Sud Investissement dont le financement en capital est de 200 K€ à 2 M€. La particularité de RSI est que le fonds est détenu à 100% par la Région Sud pour une enveloppe globale de 172 M€.

Depuis plusieurs années, la Région Sud organise des Comité d’Ingénierie Financière (COFI) de ses Opérations d’Intérêt Régional et Invest PME au cours desquels les startups et PME qui recherchent des investisseurs viennent pitcher. Suivez les actus de la French Tech Grande Provence pour les appels à candidatures du COFI !

Les fonds de Corporate Venture

Ils sont créés par des groupes industriels ou grands comptes (le dernier en date, celui de Décathlon par exemple), souvent spécialisés avec des montants investis supérieurs à 300 K€.

Les investisseurs privés (ou business angels)

Souvent regroupés en association loi 1901, ce sont des investisseurs individuels, entrepreneurs ou managers, prêts à placer des capitaux en startup.

Comment entre un VC au capital

Selon vos recherches, vous pouvez lire qu’il est possible de faire appel à un VC si la banque refuse un prêt au moment où vous avez besoin d’un levier pour financer votre développement. Ce n’est pas tout à fait vrai. 

Entre les années 2015 et 2021, il y a eu un effet d’emballement grâce à l’émergence des startups en France, soutenu par la French Tech. Les VC, bien que le risque soit avéré, prennent des précautions en s’appuyant sur une méthodologie et sur des preuves que votre activité a une vraie traction du marché.

Le screening

Les VC analysent les startups qui candidatent ou qu’ils repèrent, sur la base d’une viabilité financière et du potentiel de croissance. Il important par conséquent de fournir un dossier solide et réaliste.

La due diligence

C’est une étape qui évalue l’intégralité de l’activité de la startup, les étapes franchies (MVP, les produits et services proposés, les premiers clients, le premier chiffre d’affaires, l’historique financier, le business model, la concurrence sur le marché, l’équipe fondatrice (un élément essentiel), l’équipe des collaborateurs.

La lettre d’intention

Elle est transmise par le VC à la startup à la fin de la due diligence, si la conclusion du fonds est favorable. Elle détaille les modalités de l’investissement : le montant investi, le montant de la prise de participation au capital, les engagements mutuels, la nature de l’intervention en capital risque (actions ordinaires ou à dividende prioritaire, actions assorties de bons de souscription d’actions, ou avances en compte courant d’associé).

Le closing

Cette étape finaliste l’investissement et représente l’arrivée du financement dans les comptes de la startup.

La sortie

L’objectif des VC est de revendre leur participation en réalisant une plus-value sous 5 à 7 ans.

Lever des fonds avec des VC peut vous obliger à prendre une trajectoire permettant à votre startup de se faire racheter plusieurs centaines de millions d’euros, le tout dans un horizon inférieur à 10 ans.

A quel(s) moment(s) faire appel aux VC

Selon votre secteur d’activité et votre phase de développement, vous avez affaire avec différents VC. 

Ils se distinguent par des thèses (filières) et les phases.

la phase d'amorçage (ou seed, early stage)

Idéal pour lever entre 50 K e et 500 M€

C’est la phase de développement la plus difficile à financer. Parce que c’est elle qui comporte le plus de risques.

Si votre solution ou votre produit est réellement disruptif, n’a pas de concurrents, et qu’il a obtenu les preuves d’un intérêt du marché, vous avez déjà franchi une bonne étape pour trouver un fonds. Vous pouvez vous tourner vers des business angels ou des VC spécialisés dans l’amorçage.

la série A

Idéal pour lever autour de 5 M€

C’est la phase de consolidation où le recrutement est nécessaire pour aller par exemple sur le marché national, ou développer le produit de manière industrielle, ou l’app dans sa version définitive.

 

la série B

Idéal pour lever ente 5 et 20 M€

C’est la phase d’une startup bien implantée et qui est rentable. Elle souhaite augmenter sa clientèle, trouver de nouveaux marchés, ou réaliser des acquisitions.

 

la série C

Idéal pour lever plus de 20 M€

La startup dispose d’une notoriété établie. Elle se développe à l’international. Les risques sont mesurés.

 

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Tout comprendre au BSA AIR

Tout comprendre au BSA AIR

Tout comprendre au BSA AIR

un peu d'histoire

Le BSA-AIR (Bon de Souscription d’Actions – Accord d’Investissement Rapide) est directement inspiré du Simple Agreement for Future Equity de l’accélérateur Y Combinator. En vérité, c’est Sacha Benichou, avocat au Barreau de Paris qui l’a inventé, démocratisé ensuite par l’incubateur américain et The Family en France en 2013.

le BSA-AIR, qu'est-ce que c'est ?

Utilisé uniquement par les sociétés par action (SA ou SAS), le BSA-AIR est un investissement qui permet au CEO de lever des fonds rapidement, en remettant à plus tard les négociations sur la valorisation de sa startup. 

L’investisseur apporte une somme d’argent à la startup et reçoit en retour un BSA-AIR. Ce titre possède une valeur égale à son investissement. L’investisseur n’entre au capital social de la startup qu’à la survenance d’un événement ultérieur : une levée de fons ou un événement de liquidité. Cette souscription est donc avantageuse pour l’investisseur car il peut espérer revendre ses actions avec une plus-value par la suite. 

comment ça fonctionne ?

Dans un premier temps, pour émettre un BSA-AIR, il faut :

Rédiger un rapport par le Président de la startup qui précise le contexte de l’opération, les conditions de l’émission des BSA-AIR et les conséquences de l’opération ;

Réunir une AG où les associés consentent à l’émission du BSA-AIR aux conditions précisées par le rapport du Président.

 

Dans un deuxième temps il convient de paramétrer l’Accord d’Investissement Rapide avec le ou les investisseurs approchés :

  • un taux de décote sur la valorisation de l’action lors du prochain tour de la levée de fonds. Ce taux de décote vise à récompenser l’investisseur. Il paiera donc moins cher les actions que les futurs investisseurs ;

 

  • des valorisations plafond et plancher appelées Cap et Floor qui encadrent et anticipent la conversion des BSA-AIR en actions. Ceci garantit que les actions ne seront jamais souscrites à une valorisation supérieure au Cap et jamais à une valorisation inférieure au Floor ;

 

  • une date butoir ou durée de validité pour prévoir une conversion automatique des BSA-AIR en actions si aucune levée de fonds ou événement déclencheur n’est intervenu à cette date.

 

Les BSA-AIR doivent être comptabilisés au débit du compte « valeurs mobilières ».

exemple de paramétrage des BSA-AIR

quel taux de décote ?

Tout dépend de la négociation avec les investisseurs intéressés par un BSA-AIR. En moyenne le taux de décote est entre 10 et 20%.

Données de Seedlegals, issues des startups abonnées à leur plateforme qui automatise les documents pour les levées de fonds.

quand lancer un BSA-AIR ?

Il permet de financer rapidement une startup en early-stage, ou en phase d’amorçage qui est en manque de liquidités et qui a déjà testé son marché (product/market-fit prouvé, traction commerciale).

Il peut être lancé dans le cadre d’amorçages menés par des Business Angels, ou bien des bridges entre deux tours. Il est souvent utilisé comme première étape de croissance pour recruter. En tout dernier lieu, en cas d’urgence si la startup manque de liquidités. Pour autant, il ne peut être un outil de sauvetage systématique.

les avantages

Le fonctionnement est rapide et simple à mettre en place. Le document portant sur l’Accord d’Investissement Rapide est relativement court, avec peu de clauses à négocier, contrairement à une levée de fonds ;

La startup n’émet pas de nouvelles actions. Ceci a l’avantage d’avoir un pouvoir non dilutif ;

Le montant du BSA-AIR est montant est payé comptant et rentre aussitôt dans les comptes de la société. L’investisseur ne connaît à ce moment-là ni le nombre d’actions de la société qu’il possédera, ni le pourcentage de capital qu’il détiendra ;

L’absence d’intérêts à payer contrairement à un prêt ou une obligation convertible.

les limites

Les avantages fiscaux pour les détenteurs de BSA-AIR ne sont obtenus qu’après leur conversion en actions.

Le BSA-AIR a moins la cote auprès des investisseurs en phase d’amorçage que par le passé. Les investisseurs en série A assimilent souvent les investisseurs des BSA-AIR aux friends et family ou BA et ces derniers se sont sentis frustrés de ne pas être invités à la table des négociations dans le cadre d’une levée de fonds qui permet la conversion de leur BSA-AIR en actions.

L’incertitude autour des levées de fonds et l’augmentation des délais pour compléter un tour aggravent le manque d’intérêt des investisseurs pour un BSA-AIR. De plus le recours au BSA-AIR peut être perçu comme un signe de difficulté de la startup.

Le nombre d’associés peut ajouter de la complexité dans la gestion de la startup. Dans ce cas, il est utile de les réunir dans une holding autogérée (SPV, special purpose vehicle) avec une clause de conversion des BSA-AIR en actions ordinaires avec des droits minimums prédéterminés en évitant de garantir que les droits des titulaires des BSA-AIR seront les mêmes que ceux des investisseurs du tour suivant.

Enfin, la startup peut ne plus pouvoir faire une levée de fonds à la suite des BSA-AIR et il n’y aura pas de retour sur investissement pour les souscripteurs.

Les avantages fiscaux pour les détenteurs de BSA-AIR ne sont obtenus qu’après leur conversion en actions.

Le BSA-AIR a moins la cote auprès des investisseurs en phase d’amorçage que par le passé. Les investisseurs en série A assimilent souvent les investisseurs des BSA-AIR aux friends et family ou BA et ces derniers se sont sentis frustrés de ne pas être invités à la table des négociations dans le cadre d’une levée de fonds qui permet la conversion de leur BSA-AIR en actions.

L’incertitude autour des levées de fonds et l’augmentation des délais pour compléter un tour aggravent le manque d’intérêt des investisseurs pour un BSA-AIR. De plus le recours au BSA-AIR peut être perçu comme un signe de difficulté de la startup.

Le nombre d’associés peut ajouter de la complexité dans la gestion de la startup. Dans ce cas, il est utile de les réunir dans une holding autogérée (SPV, special purpose vehicle) avec une clause de conversion des BSA-AIR en actions ordinaires avec des droits minimums prédéterminés en évitant de garantir que les droits des titulaires des BSA-AIR seront les mêmes que ceux des investisseurs du tour suivant.

Enfin, la startup peut ne plus pouvoir faire une levée de fonds à la suite des BSA-AIR et il n’y aura pas de retour sur investissement pour les souscripteurs.

2 Masterclass pour aller plus loin

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Le budget pour le SEA

Le budget pour le SEA

Le budget pour le SEA

LE SEA

Aussi appelé le référencement payant, le SEA (pour Search Engine Advertising) c’est le moyen de te rendre visible via de la publicité. C’est une stratégie de court terme contrairement au SEO.

Cette approche fait partie de ce qu’on appelle le funnel de vente, ou « entonnoir de conversion ». L’objectif est d’accompagner l’utilisateur ou le client à chaque étape du funnel, de la prise de conscience d’un besoin chez le prospect jusqu’à l’achat effectif d’un produit ou d’un service.

C’est notamment le cas si un utilisateur d’un moteur de recherche tape une requête telle que « vêtements éthiques ». Il est probable que des annonces sponsorisées de vêtements réalisés de manière éco-responsable apparaissent. L’internaute, s’il se dirige vers le site internet de l’entreprise en suivant le lien sponsorisé, est alors un prospect qualifié. Il a une plus grande probabilité d’acheter un produit que s’il était arrivé sur le site par hasard.

Le SEA revient à payer pour être visible sur certains mots-clés, auprès d’une audience spécifique. En théorie, le SEA repose sur un principe simple : tu paies à chaque fois que quelqu’un clique sur ton annonce. On appelle ça le coût par clic (CPC). Ce CPC est un KPI très important.

Tu peux faire du référencement payant sur plusieurs plateformes : Google Ads, Facebook, Instagram, Youtube, Bing…et espérer être en haut des résultats de recherche.

Le moteur de recherche Google est le leader de la recherche sur Internet. Sa solution Google Ads est l’une des plus utilisées en SEA. Son fonctionnement repose sur un système d’enchères et l’annonceur ne paie que si l’internaute clique sur la publicité. 

Dont-on faire appel au SEA ?

Eh bien, tout dépend ! En allouant un budget à la publicité payante, tu vas pouvoir te rendre visible immédiatement pendant que ton référencement naturel prendra de la puissance avec le temps.

Tu peux donc faire du SEA dans plusieurs cas :

 

  • Tu as du budget et tu veux des résultats immédiats,
  • Tu veux tester un nouveau marché rapidement et voir si ça répond,
  • Tu as la possibilité d’allouer un budget de publicité payante pour démarrer ton business.
  • Tu veux trouver ta cible et voir ce qui génère le + de clics pour affiner ta stratégie

Les avantages du SEA

 

  • L’obtention d’une visibilité immédiate.

  • Un ciblage plus précis.

  • la possibilité de contrôler son budget

  • Être en mesure de connaître ton ROI (Return on Investment en anglais, soit le Retour sur Investissement).

Cibler avec précision

L’intérêt d’avoir recours au SEA est de cibler précisément avec efficacité, en utilisant un mot-clé susceptible d’être recherché par ta cible. Si tu utilises Google Ads, dans le tableau de bord, tu pourras rentrer des mots clés et constater le nombre moyen de recherches mensuelles. 

Google, par exemple, utilise les données démographiques (et les restituent à l’entreprise qui sponsorise) des utilisateurs connectés à leur compte Google. Ces données sont précieuses puisqu’elles peuvent indiquer le lieu géographique, l’âge, le sexe, ou encore le statut parental.

Contrôler son budget

Les tableaux de bord des plateformes qui permettent de sponsoriser grâce à des mots clés offrent la possibilité de contrôler en temps réel le budget des enchères. Si une de tes annonces performe bien, tu peux augmenter le budget et attirer plus de clients potentiels et inversement.

La mise en place d’une campagne SEA est relativement simple et peut être optimisée ou stoppée en fonction des résultats, selon les périodes les plus propices à une campagne.

Comment réussir une campagne SEA ?

Définir des objectifs

A l’image de toute stratégie marketing, la première étape d’une campagne SEA consiste à définir des objectifs (la méthode SMART est la plus intéressante) : augmenter le trafic sur son site internet, accroître la notoriété, convertir plus de prospects, etc.

Définir un budget

Si ça semble évident, il faut toutefois prendre en considération que selon les mots-clés (avec le système des enchères chez Google par exemple), le coût de la campagne peut avoir un impact important sur la trésorerie. Définir un budget en amont est nécessaire et prend en considération le CPC, le coût total et le taux de conversion. Ce qui peut amener par exemple à éviter les mots-clés aux CPC trop élevés.

Cibler la bonne audience

De même que pour le budget, ceci est tellement évident qu’on pourrait l’oublier ! Connaître sa cible (son persona) est déterminant pour le SEA.

Choisir les bons mots-clés

Cette stratégie repose sur l’analyse de sites concurrents (avec Semrush par exemple), les études des requêtes effectuées par les internautes, l’identification des mots clés avec le meilleur taux de clic (Google Search Console).

Miser sur la longue-traine

Un mot-clé longue traîne désigne une phrase ou une combinaison de termes plus spécifique et détaillée qu’un mot-clé générique. Contrairement à ces mots-clés courts (très compétitifs), ils sont plus ciblés et exposés à moins de concurrence. le CPC sera inférieur et les requêtes plus précises vont servir à augmenter le taux de conversion.

Suivre les campagnes

Pour les startups il est indispensable de dresser des KPIs pour évaluer l’impact de la campagne, et ce faisant, orienter ou pivoter rapidement les campagnes suivantes. C’est particulièrement vrai au lancement de la solution. 

Quels ont les indicateurs clés à retenir ?

Le taux d’impression, qui correspond au nombre de fois où l’annonce est apparue dans les résultats et vue par des visiteurs potentiels du site.

Le taux de CTR (Click-through rate) calculé en divisant le nombre ce clics par le nombre d’impression.

Le taux  de conversion évaluant le nombre de transactions réalisées par rapport au nombre de clics.

Le CPL (Coût par lead) permettant d’évaluer le budget dépensé pour obtenir une conversion.

En conclusion

Loin de s’opposer le SEO et le SEA sont complémentaires. Les deux référencements font partie de la stratégie marketing des startups et utilisées ensemble en associant les points forts des deux approches optimise l’ensemble du parcours utilisateur. 

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Rédiger des articles captivants sur LinkedIn

Rédiger des articles captivants sur LinkedIn

Rédiger des articles captivants sur LinkedIn

LinkedIn est une solution formidable pour partager ses informations et plus particulièrement quand on a un produit ou un service en BtoB.

Avec une audience de plus de 30 millions de francophones, vous avez accès, même en mode gratuit, à une audience de qualité.

Par conséquent, comment trouver l’inspiration, votre positionnement et le contenu ?

La différence entre post et article

Les posts sont appelés à être factuels et éphémères bien qu’ils soient un super outil d’interaction avec vos abonnés. Il a l’avantage d’être le lieu de partage de vos réflexions, des pensées, des articles, des nouvelles : tout ce qui peut être partagé dans un court texte. Il bénéficie d’une certaine « immédiateté » et disparaît dans les archives de votre page, sous les piles de posts.

L’article, s’il ne sera pas aussi « facile d’accès » pour votre réseau que votre post d’après la pause déjeuner, aura un impact beaucoup plus grand. Il sera visible pour chaque personne qui consultera votre profil, et ce, même des mois après. Il est parfait pour une publication longue sur un sujet complexe. Il va améliorer :

  • la notoriété de votre startup ;
  • la présentation de votre produit ou de votre service ;
  • la visibilité et l’originalité de votre point de vue sur un sujet concernant votre produit ou votre service ;
  • l’attractivité sur les prospects et les partenaires actuels ou futurs ;
  • la performance de votre stratégie marketing digital ;
  • le référencement Google (oui, on peut retrouver des articles LinkedIn dans le moteur de recherche)

De plus l’éditeur d’articles sur LinkedIn a des fonctionnalités supplémentaires aux posts qui dopent le confort de lecture, ou qui permettent d’ajouter des images, des liens, du code, des citations ou intégrer tout document.

Cliquer sur créer, puis créer un article

L’éditeur des articles LinkedIn

Une audience réelle et un contenu de qualité

Si vous vous lancez sur LnkedIn, assurez-vous d’avoir constitué un nombre suffisant d’abonnés à votre page ou votre profil pour que l’article ait un réel impact.

Pensez stratégie en amont :

  • charte rédactionnelle qui s’appuie sur les profils de vos cibles ;
  • préparation en amont d’une liste de sujets (encore mieux: intégrer les articles à publier dans votre calendrier éditorial) ;
  • des mots-clés dans le texte pour le référencement et vous voilà prêt avec une ossature solide pour vos publications.

Qui écrit ?

Vous en tant que fondateur de la startup, en premier lieu ! Si la rédaction vous est une tâche difficile, il existe de multiples outils pour perfectionner la syntaxe, l’orthographe et la grammaire. Et puis, nous l’avons dit souvent à l’incubateur : plus vous écrivez, mieux vous écrivez. 

Un de vos collaborateurs peut être une bonne solution pour faire briller l’entreprise !

Un client ou un partenaire qui témoigne de sa satisfaction vous garantit une publicité réelle.

Un expert ou un chercheur sur l’innovation que porte votre solution.

A éviter

L’argumentaire de vente. Eh oui, ce sera barbant pour votre lecteur. L’article qui doit produire au moins 10 000 signes est l’occasion de partager des astuces pratiques, des informations sur les dernières tendances, les économies dans votre secteur d’activité. Nous sommes sûrs que vous ne manquez pas d’idées concernant l’impact de votre solution ou les problèmes auxquels elle s’adresse. 

 

En conclusion

Les posts et les articles sont des éléments essentiels pour votre stratégie de marketing digital. Afin de multiplier les bénéfices et élargir son audience, l’idéal est de les utiliser tous les deux et d’alterner dans le cadre d’objectifs définis (et d’en recueillir les données).

Prendre le temps de planifier les publications est la clé d’une réelle efficacité et d’un gain de temps considérable. Cette organisation vous permettra de publier régulièrement (2 fois par semaine en moyenne pour un post, 1 à 2 fois par mois pour un article).

Pensez enfin que les fils d’actualité LinkedIn sont algorithmiques. Lorsque vous publiez, seule une partie des membres voient la publication apparaître dans leur fil d’actualité. Le paramètre le plus important privilégié par l’algorithme est le commentaire, puis le temps passé sur la publication puis le clic sur « voir plus ».

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